L'avenir du diesel en France et en Europe, débats pour la qualité de la vie

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L'article des échos ci-joint montre clairement que La qualité majeure d'une entreprise du secteur industriel , est de savoir anticiper sa production et ses ventes.
Pourtant, ceci ne semble pas avoir été le cas de psa et sans doute de beaucoup d'autres constructeurs s'agissant de l'avenir de la motorisation diesel.
c'est donc un retour de boomerang douloureux pour cette grande entreprise française mais logique puisque psa a été l'artisan majeur de l'essor des véhicules diesel en france mais aussi en europe, Même dans le domaine automobile, la marche arrière est difficile à enclencher et toujours remplie d'incertitudes sur le résultat final.

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Le quotidien les échos rapporte que selon les déclarations de leur chancelière Angela Merkel nos voisins Allemands prennent eux aussi le chemin qui conduira à la fin du diesel .
Madame Merkel a raison, la fin du diesel pour les particuliers, du moins pour presque tous , est inéluctable à terme , simple question de temps et d'adaptation industrielle des constructeurs.

Allemagne , France, Grande Bretagne , dorénavant à qui le tour ?
Le sens de l'histoire semble maintenant clairement indiqué.

Une évolution des pouvoirs publics de ces pays qui est rassurante et va enfin dans le bon sens de la protection de la santé des populations.

Cela va augmenter les émissions de CO², on est donc plutôt à la quadrature du cercle. A moins qu'on ne parvienne à développer la voiture électrique, mais au prix actuel de vente et de remplacement des batteries et vu son autonomie réduite, elle n'est pas encore une alternative satisfaisante au moteur à explosion.

Il est évident que le remplacement de véhicules à moteur diesel par des véhicules à moteur essence a pour conséquence d'augmenter les émissions de co2. si l'on considère en effet que les émissions de co2 des véhicules essence neufs actuels sont supérieures à celles des véhicules diesel neufs à hauteur de 20% en moyenne , elle ne sont pas supérieures à celles des véhicules diesel anciens , l'impact serait donc relativement limité en matière d'émission de co2.
Mais de deux maux il faut choisir le moindre, le co2 ne tue pas les êtres humains alors que le dyoxyde d'azote cancérigène émis seulement par les moteurs diesel , provoque des décès en nombre et des affections pulmonaires graves.
Entre les atteintes à l'environnement que bien sur je déplore , et les atteintes à la santé humaine , la priorité me semble claire.

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Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure , la situation allemande rapportée par le journal les échos pourrait se produire à l'identique dans notre pays.
Certes, nos voisins conservent leurs véhicules moins longtemps que chez nous et les remplacent donc plus rapidement , avec un parc diesel très inférieur en nombre au nôtre. Il est donc logique que l'impact sur le marché de l'occasion intervienne plus vite chez eux.
Les possesseurs français de véhicules diesel vont se trouver bientôt devant des choix redoutables, mais certains retardataires regretteront sans doute leurs hésitations.

Ok mais dans un mécanisme inverse, quand on porte atteinte à l'environnement, celui-ci peut à son tour porter atteinte à la santé humaine... C'est dommage mais c'est comme ça... Oui, il faut bien choisir une solution...

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Psa pris à son tour la main dans le pot de confitures, il n'y a pas de miracle, contrairement à ce que certains ont voulu nous faire croire, les constructeurs de moteurs diesel sont tous incapables de respecter les normes de pollution dans des conditions de rentabilité industrielle et commerciale.
Il faut arrêter de nous raconter des histoires, les moteurs diesel polluent au delà de ce qui est admis et accepté par les autorités sanitaires, les véhicules diesel représentent une atteinte bien plus grave à la santé publique que les moteurs essence, qui pour ce qui les concerne ne sont bien sur pas totalement innocents , même si c'est dans une proportion bien plus limitée que pour leurs confrères diesel.

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Le titre du point : diesel une lente agonie

Dur, dur, et je sais bien que ceci contrarie fortement beaucoup des abonnés de zagaz et de lecteurs de ce blog.
Pourtant, il semble bien une fois de plus qu'un tournant de l'industrie automobile soit clairement entamé. Les réalités industrielles et commerciales sont bien plus déterminantes pour faire bouger les choses que toute autre considération.
De mon côté , je considère que les préoccupations de santé publique sont primordiales et je ne peux donc qu'être satisfait de voir une évolution pour réduire le diesel s'accentuer.

Le ministère de l'économie confirme aujourd'hui la décision du gouvernement d'augmenter la ticpe sur le gas oil de 2,6 centimes par an pendant 4 ans consécutifs, de façon à parvenir à une égalité parfaite avec la tice sur l'essence.
Compte tenu de la tva qui s'applique également sur la ticpe , l'augmentation nette du litre de gas oil sera de 3,12 centimes par an.
En prenant comme référence les prix moyens du gas oil et du super95 E10 relevés sur les 6 derniers mois par zagaz, on arriverait effectivement à une égalité parfaite au bout de 4 ans.

Cela n'aurait-il pas été plus juste de baisser les prix des essences pour arriver au niveau des prix des gazoles?

Evidemment, quand on peu tondre un peu plus les usagers de la route, c'est plus rentable pour les finances publiques.