L'avenir du diesel en France et en Europe, débats pour la qualité de la vie

Petit extrait d'un document que l'on m'a fait parvenir. Je reconnait ne pas avoir l'origine de ces infos et ne pas avoir pu les vérifier mais cela doit pouvoir se faire :

"Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’industrie maritime qui a démontré qu’en considérant la taille des moteurs et la qualité du carburant utilisé, les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble du milliard (en 2010) d’automobiles de la planète. Vous savez ces jolis porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées aujourd'hui, ils brûlent chacun 10.000 tonnes de carburant pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe. Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.

Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 60 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure; alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France.

Les milliers d’avions qui sillonnent le ciel et dont la consommation par passager et /par /km parcouru est 3 fois plus nocive pour le climat que l’automobile.

Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare. [...].

Tous ces gentils observateurs oublient un élément essentiel, les bateaux et les avions ne circulent pas sur le bitume des agglomérations à hauteur des poumons des citoyens , du dioxyde d'azote pour les poissons ou les nuages de la haute atmosphére ce n'est pas du tout la même chose que dans le coeur des villes. Ce n'est en rien comparable .
De même les cultures et les champs ne sont pas peuplés d'une population dense comme dans les villes encore une fois rien de comparable.

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Il semble bien que des conclusions concrêtes vont très prochainement être tirées , et même si le diesel n'est pas le mal absolu , les avantages dont il bénéficie aujourd'hui ne sont en rien justifiés , tout a une fin celle là s'approche à grands pas.

Cette fois ci , le processus semble engagé, puisque le gouvernement vient de décider d'accorder aux entreprises à compter du 1/1/2017 la même déduction de tva ( à savoir 80% ) pour leurs véhicules essence comme cela était le cas depuis trés longtemps pour les véhicules diesel.
La conséquence devrait se faire sentir rapidement car les entreprises renouvellent leur parc beaucoup plus vite que les particuliers. Comme les spécialistes estiment que sur les 5,3 millions de véhicules d'entreprise diesel légers (évidemment pour les gros véhicules le diesel reste d'actualité) , 2 millions sont justifiés uniquement par cet avantage de tva, on devrait voir rapidement le parc global de véhicules diesel baisser de plus de 10% . Ceci nous aménerait juste en dessous de 50% sur la totalité du parc (entreprises et particuliers ) en attendant mieux. Nous ne sommes pas à la chasse à courre, mais c'est quand même une sorte d'hallali pour la suprématie des véhicules diesel, qui existeront toujours mais surement pas avec leur caractère dominant actuel.

Il y a parfois loin des beaux principes affichés et déclarés à la réalité de ce qui est mis en oeuvre car pour l'instant le parlement la joue petit bras en ce qui concerne la récupération de tva sur l'essence pour les entreprises.
La loi votée prévoit : 10% en 2017, 20% en 2018 ,40% en 2019, 60% en 2020 , 80% en 2021.
Il faut surtout ne pas faire trop vite trop de peine à nos constructeurs nationaux. Le signal leur est donné , à eux d'utiliser le délai pour s'adapter à cette nouvelle situation qui influera sensiblement à terme sur leurs ventes de véhicules légers aux entreprises.

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L'évolution continue, lentement mais surement ,sur l'année 2016 les véhicules diesel représenteront guère plus de 50% du total. Dès 2017 le chiffre sera inférieur et le diesel aura perdu sa suprématie dans les ventes de véhicules. le client aura désormais véritablement le choix quelle que soit la marque,sans devoir attendre longtemps pour obtenir un véhicule essence de certains modèles comme c'était souvent le cas jusqu'ici.

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Des mesures anti diesel à venir qui ne vont surement pas faire plaisir, mais c'est certainement la meilleure manière de regarder l'avenir de façon responsable.
La commission européenne vient de rappeler la france à l'ordre pour sa tolérance dans les validations de véhicules diesel en particulier ceux du constructeur renault. Les modèles captur et clio sont en cause pour des émissions de nox très supérieures aux normes admises.

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Le recul des ventes de vénhicules diesel pour les particuliers semble cette fois sérieusement engagé comme le montrent les statistiques par modèle figurant dans l'article d'auto plus ci-annexé. 2016 aura été un vrai tournant sur ce point.

Le diesel n'a pas dit son dernier mot, surtout en le jumelant à l'électricité mais il est vrai que les moteurs essence évoluent énormément et de plus à la pompe l'écart se réduit grave !
A espérer que les achats soient plus raisonnés !

L'analyse de la composition du parc automobile français, en fonction à la fois du type de véhicule et du kilométrage annuel, conduit à considérer que le % normal de véhicules diesel des particuliers devrait être de 25% si les possesseurs prenaient véritablement en compte la rentabilité.
Dès lors, compte tenu du parc existant, fortement diesel pour l'instant, qui ne se renouvellera qu'au fil du temps, les ventes de véhicules neufs à venir dans les prochains mois et années vont chuter bien en dessous des 37%
constatés actuellement.
Le diesel n'est pas fini certes, mais les ventes majoritaires en France de véhicules diesel sont bel et bien terminées.
Pour autant, pour arriver à un simple équilibre du parc 50% essence et 50% diesel, il faudrait 4 ans si plus personne n'achète de diesel ( peu vraisemblable ) et 12 ans sur la base de 1 véhicule diesel neuf sur 3.

Diesel Gate

La commission Européenne vient de lancer une procédure d'infraction contre sept pays de l'union pour non respect de la loi européenne fixant les règles en matière d'homologation des véhicules neufs.
Pour la Grèce,la république tchèque, la Lituanie, il s'agit d'absence dans leur législation d'un système de sanction des constructeurs en cas de triche ou négligence. Pour l’Allemagne, le Royaume Uni, l'Espagne, le Luxembourg, c'est l'absence de sanction à l'encontre des constructeurs pour lesquels des falsifications ont été constatées lors des tests qui est en cause. L’Europe définit les normes mais les états ont la responsabilité d'autoriser ou non la mise sur le marché des voitures ayant passé les tests. Le cas de la France reste à traiter car le dossier transmis est incomplet.
Globalement il apparaît que tous les pays examinés ont fermé les yeux sur les pratiques des constructeurs, logiciels de blocage d'émission de Nox etc, encore une fois les véhicules diesel sont en cause et ceci démontre que les constructeurs sont incapables aujourd'hui en production industrielle normale de respecter les normes de pollution. Alors que dire des véhicules plus anciens !!

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Analyse intéressante , l'avenir nous dira jusqu'à quel point elle était pertinente. Pour ce qui concerne le passé en tout cas elle indique clairement ce qu'il aurait fallu faire, mais c'est tellement plus facile de dire y'avait qu'à !!