L'avenir du diesel en France et en Europe, débats pour la qualité de la vie

il suffit de consulter l'article d'auto plus totalement ėclairant sur ce point qui confirme le constat selon lequel le taux de dieselisation n'a qu'un très lointain rapport avec le kilométrage effectué même s'il est avéré que les gros rouleurs ont un recours plus important au diesel. Mais comme ils restent très minoritaires sur la masse des automobilistes,
ceci ne devrait pas peser à ce point pour les régions concernées.
Les automobilistes de la région parisienne moins diesélisés, sont à cet égard un anti exemple , même s'ils roulent sans doute moins que les provinciaux, mais bravo à eux au moins sur ce point de ne pas céder aux sirènes les plus polluantes.

Ce qui est facilement réfutable, comme on le constate sur www en moyenne les véhicules Diesel roulent deux fois plus que les essence.

Évidemment quand on part d'un postulat faux, on arrive à une conclusion absurde.

15 430 km/an en moyenne pour un Diesel, sachant que l'âge moyen d'un véhicule en France est de 9 ans, autrement dit qu'en moyenne il vivra 18 ans, soit près de 280 000 km, c'est parfaitement cohérent avec le choix de cette motorisation.

S'il s'agit de reconnaitre que globalement les véhicules diesel roulent beaucoup plus que les véhicules à essence , j'en conviens tout à fait.
Mais si le kilométrage moyen de ces véhicules seulement 15000 km , est supérieur à la moyenne générale 12000 km tout en se situant à peine au seuil de rentabilité reconnu, justement 15000, ceci signifie qu'une part notable de véhicules diesel ont un faible kilométrage compte tenu du très très gros kilométrage de certains.( 50000 à 80000 km et plus)
Je persiste à considérer que pour une grande part d'automobilistes la motorisation diesel n'est pas économiquement justifiée, sans parler de l'impact désastreux sur la santé publique.

www

Dans le cas de volkwagen il s'agit de fraude , mais pour les autres ?
Au minimum, de dépassement monumental des normes de pollution pourtant très raisonnables en regard des conséquences sur la santé de la population.

Excellente question.

Plutôt que de laisser les entreprises et industries faire leur auto-contrôle et leur auto-évaluation, pourquoi ne pas imaginer un banc d'essai (du même type que ce que fait 60-millions ou Que-choisir sur l'électro-ménager),
pour évaluer de manière indépendante (pour combien de temps, l'industrie automobile ne laissera jamais neutre longtemps un banc de contrôle indépendant) :
* des véhicules diesel sélectionnés parmi ceux les plus vendus ou les plus en circulation ;
* des véhicules essence sélectionnés parmi ceux les plus vendus ou les plus en circulation ;
* des véhicules GPL ou éthanol ou hybrides.

Pour ma part je suis pour la mesure et l'expérimentation 'sans a-priori' - j'ai eu un véhicule essence "gouffre" (6 à 7 L/100 en mixte, 10L en ville ou sur neige), un autre très économique (une moto 125, environ 3,1 à 4,5 L/100), deux diesel économiques (un véhicule sans permis, quasiment aussi sobre que la 125 une fois bien réglé ; et une berline - 5,9 L/100 mais très chère en pièces c'est une allemande). Je me doute bien que les résultats risquent d'être très étalés et complètement indépendants de ce qu'on peut supposer.

Il ne faut donc pas supposer a priori qu'un type de véhicule est plus polluant qu'un autre. L'essai doit être scientifique et indépendant des rumeurs, connotations ou idéologies portant sur tel ou tel type de véhicule.

Ton lien est génial !

(Je le cherchais l'autre année par un moteur de recherche, je suis heureux que tu l'aies trouvé pour moi.)

En effet pour évaluer l'impact environnemental d'un véhicule, il ne faut pas compter que les particules fines (qui ont un impact sur la population quand le véhicule circule en agglomération),
il ne faut pas compter que la consommation sur 100 km (qui a un impact sur la production de gaz à effet de serre GES, donc sur le réchauffement climatique),
il faut compter aussi sur la durée de vie du véhicule et de ses pièces : chaque véhicule, chaque pièce, a nécessité une mise en oeuvre, souvent métallurgique, avec une chauffe de l'ordre de 1500°C, et a donc consommé des ressources en eau et en énergie (donc grise, et une production grise de GES)

Privilégier un véhicule qui dure longtemps, c'est privilégier une moindre consommation "cachée" des ressources en eau et en énergie lors de la fabrication du véhicule ou de ses pièces.

Que la construction de véhicules automobiles se traduise par des atteintes à l'environnement c'est indiscutable.
Mais entre des atteintes à l'environnement par émission de co2 et autres et l'émission de dioxyde d'azote mortel en particulier dans les grandes villes , il n'y a pas photo .
Les moteurs diesel tuent , il faut se rendre à cette évidence.
Les radiologues de la région parisienne peuvent en témoigner tous les jours.
Bien sur chaque francilien n'est pas affecté par cette attaque sournoise, et heureusement, mais certains plus vulnérables de par leur héritage génétique et par leur présence trop constante dans l'environnement extérieur, sont affectés par des attaques pulmonaires mortelles sur la distance.
Alors bannir les moteurs diesel des agglomérations est une nécessité de santé publique.

C'est bien connu que les grandes villes sont jonchées de cadavres tués par le NO2

Il faut redescendre sur terre de temps en temps...

Mon pauvre JuLx64 vous êtes vraiment d'une mauvaise foi absolue et déraisonnable dans votre défense acharnée du diesel en ville.
Il est bien évident que le dioxyde d'azote n'est pas le curare ou le cyanure.
Mais justement c'est encore plus pernicieux car il a des effets à long terme qui ne sont pas décelables en instantané.
N'importe quel mėdecin pneumologue de la rėgion parisienne constate toute l'année les ravages sur les poumons de certains patients de même les radiologues visionnent en permanence des poumons abimés par la pollution urbaine.
Il ne sert à rien de vouloir justifier un choix dommageable pour la santé en niant la réalité quotidienne des citadins .

Bien évidemment que la pollution a des effets sur la santé, mais qui n'ont absolument rien d'alarmants, voire l'étude de référence sur le sujet : www

On y lit notamment : « on observe des augmentations pouvant aller jusqu'à 4,7 % pour la mortalité pour causes respiratoires, en rapport avec les particules fines [...] 2,4 % pour la mortalité pour causes cardio­ vasculaires, en rapport avec les particules fines ».

Certainement pas de quoi justifier une interdiction bête et méchante des moteurs Diesel, qui aurait un impact incommensurable sur l'économie. Les écolo-béats oublient trop souvent que le chômage aussi a des effets néfastes sur la santé, et bien plus graves que les particules fines.

Un citadin avec un boulot qui respire un peu de particules fines sera toujours en meilleure santé que le même citadin sans particules fines, mais au chômage : www « Dans les cinq ans qui suivent l'observation du chômage, le risque annuel de décès d'un homme chômeur est, à chaque âge, environ trois fois celui d'un actif occupé du même âge. La mortalité des chômeuses est environ le double, à âge égal, de la mortalité des actives occupées. L'excès de mortalité des inactifs est encore plus élevé. »

Évidemment si l'on considère que 4,7% et 2,4 % de mortalité supplémentaire ce n'est rien du tout , on peut tout admettre.
Je ne suis ni écolo ni béat juste un citoyen soucieux de la santé publique.
Je ne demande pas l'interdiction des moteurs diesel j'en appelle à la responsabilité de chacun pour faire un choix adapté ou pour annuler un choix précėdent très malheureux dans la plupart des cas lorsque que l'on roule essentiellement dans de grandes agglomérations.
De toute façon les mesures prises par la mairie de paris applicables à partir du 1er juillet prochain sont bel et bien existantes il faut se rendre à l'évidence la prėdominance du diesel est terminée, tout le monde devra s'adapter à commencer par les constructeurs automobiles. Plus tôt le virage sera pris moins le risque de chomage sera important .

En 2015 il y eu 586400 décès selon les chiffres de l'insee.
Dans ces conditions si l'impact des particules fines est de 4,7% comme le reconnait mon aimable contradicteur ceci représenterait 27655 décès dus aux particules fines, sans commentaire.