Le 18/05/2009 à 10h30
Modifié le 18/05/2009 à 10h32
Lorsque l'on délègue, et c'est le cas de Zagaz en faveur de ses bénévoles, le contrôle est indispensable. Déléguer sans contrôler est inconcevable. On ne peut que l'accepter. Il ne concerne d'ailleurs que les éventuels fraudeurs afin de les neutraliser. Les autres, donc la majorité, peuvent rester sereins.
Qu'en serait-il si ce service était rémunéré !
Certes, le panneau d'alerte brandi pour la première fois peut laisser interloqué. Je crois me souvenir que sa première apparition a été provoquée lors de mon parcours Lyon / Nantes et le Fantôme Blanc a eu sans doute fort à faire. J'ai poursuivi paisiblement mes saisies mais ai immédiatement mis de côté mes justificatifs de dépenses en attendant qu'il ne se glisse nuitamment pour me demander des comptes.
Je ne l'ai pas vu, même en rêve.
Je lui fais confiance pour analyser la logique géographique des saisies.
Afin d'enrichir les données, lorsque c'est possible, je tente de renifler les pompes de près de façon à glaner quelques renseignements complémentaires qu'il doit être malaisé d'obtenir par ailleurs, tels que : la nature du lavage pour les amoureux de leur carrosserie (jets à haute pression ou rouleaux), présence d'aspirateurs, ou de discrètes affichettes prohibant les paiements par chèques ou bien imposant un minimum pour les paiements par carte bancaire, voire les horaires d'ouverture des caisses à l'intention des clients démunis de CB ; plus récemment en notant la hauteur maximale admise pour les véhicules car jusqu'alors j'étais peu sensibilisé à ce problème. En plus de rendre éventuellement service, ceci peut convaincre le Fantôme Blanc de ma propre venue sur les lieux.
Quant aux horaires des caisses, j'ai constaté à plusieurs reprises la présence de véhicules attendant patiemment leur réouverture pour faire le plein.
Bon courage, donc, au Fantôme Blanc, pour sa mission ingrate de contrôle.