ralphi serge
Le pétrole saoudien se raréfie
Ça c'est ce qu'on essaye de nous faire croire !
Ce qui est sûr c'est que les réserves ne sont pas illimitées, et ne se renouvellent pas.
Celles de cette région sont les plus importantes connues, mais elles le sont depuis longtemps, et toute nouvelle prospection y est inutile. La seule façon de les augmenter est d'employer des techniques d'extraction assistées, alors que jusqu'à présent le pétrole dans cette région sortait naturellement - ce qui explique que les coûts d'extraction restaient faibles.
Ces techniques sont déjà employées sur les plus anciens gisements, à tel point que certains puits commencent même à cracher partiellement de l'eau - qui est injectée dans des forages voisins pour extraire une fraction plus importante du pétrole qui imprègne les roches profondes.
La quantité exacte restant disponible est une information stratégique pour ces pays, qui ne communiquent plus officiellement que des données soigneusement filtrées. On ne peut l'évaluer qu'à partir de données anciennes, et des chiffres de production. Au rythme d'extraction actuel, il y en a encore pour quelques dizaines d'années. La durée exacte dépend non seulement des réserves prouvées, mais aussi du rythme de production et du prix d'extraction acceptable. Et une fois les gisements épuisés, il ne leur restera plus que du sable à vendre : il est bien normal qu'ils cherchent à les faire durer le plus longtemps possible ! D'autant qu'en limitant la production, ils font monter les prix .
Le risque pour eux est qu'un prix trop élevé n'accélère la recherche des solutions de remplacement, et qu'ils ne puissent vendre les dernières gouttes à un prix très élevé alors qu'ils n'auront plus d'autre ressource : c'est pourquoi l'Arabie Saoudite, qui dispose des réserves les plus importantes, a toujours eu une position plus modérée que les autres pays de l'OPEP.